jeudi 10 septembre 2009

GLOBI

Qui était donc Globi ? Manifestement, Pink Floyd n’en avait rien à foutre, et d’ailleurs c’est sans penser à Globi qu’ils ont mixé la version stéréo d’Interstellar Overdrive avec des allers-retours panoramiques assez drôles à écouter au casque. Mais ne nous éparpillons pas : Globi est (ou était) une perruche multicolore du premier mignon, dont le sourire coquin orne en ce moment une vingtaine d’affiches dans mon quartier, car Globi a disparu, et ses propriétaires cherchent à remettre la main dessus. J’ai été noyé dans une immense tristesse en lisant cette affiche : bien entendu j’imaginais le drôlatique animal sous une roue de voiture, ou bouffé par les rats, caillassé par des mécréants ; puis j’imaginais la gamine de huit ans, avec des couettes et respirant la santé, toute joufflue, pleurant l’absence de son Globi d’amour. Un cœur brisé. C’en était trop, c’était intolérable, il fallait faire quelque chose, intervenir, entreprendre de grands travaux pour la recherche de Globi, afin qu’il puisse retrouver son doux foyer qui lui est sans doute une province et beaucoup davantage : tous les moyens possibles auraient dû, selon moi, être déployés. « Si ça arrivait à votre fille, hein Mame Chazal ? » dirait le nain cocu. Et puis il faut bien dire qu’avec un nom tel que Globi, on ne peut que ressentir une infinie sympathie pour l’animal. Il va de soi que le même volatile, prénommé Anastase, n’aurait suscité chez moi qu’un banal « bien fait pour sa gueule ». Mais là non. Là, c’est de Globi qu’on parle. Néanmoins j’aimerais bien coller à côté des affiches de Globi des posters d’un dobermann sanguinaire se pourléchant les babines, avec en légende « Médor a retrouvé Globi ». Certes, m’objecteront les démocrates pro-dignité humaine, « on ne peut pas rire de tout », « et le chagrin des familles, qu’en fais-tu ? », « et la compassion, elle est où ? ». La réponse, prévisible mais ô combien méritée, serait invariablement un " dans ton cul " bien senti. Globi, mon ami, notre ami à tous, repose en paix.

samedi 27 juin 2009

Ceci n'est pas un inventaire -ni un cauchemar de castration -ni un lustre -un texte dont tu as autant besoin qu'entre tes dents mon poil pubien

Ce texte a aussi et d'abord été posté sur Facebook, mais il faut bien faire vivre ce blog, aussi.



Je voudrais de petites lunettes rondes et noires, que je porterais avec un chapeau à haute forme, une mine à basse forme et un futur déformé où dans leur obscurité je pourrais m’endormir. J’y ferais de petits trous à travers le verre, par lesquels de fins rayons de lumière seraient absorbés définitivement par mon champ gravitationnel. Je voudrais aussi une plage, c’est étonnant, une plage que je n’ai jamais vécue me manque. Certainement des images d’enfances, le film Contact ou alors le générique d’une soirée Jules Verne sur arte avec un volcan en carton pâte, figé, l’époque où j’aimais la science-fiction. Quand j’aurai une plage, j’y ferai pousser un volcan.
Il n’y a autour de moi quasiment que des adophiles, on se reconnaît, on s’attire entre nous. Plusieurs personnes, soucieuses de découvrir une explication autre que corporelle à ce choix de l’adolescent, ont avancé l’hypothèse selon laquelle en ce qui me concerne, et ce dans le cadre d’une relation, j’étais avant tout à la recherche d’une créature à façonner, d’un écran vierge à remplir d’un passé que je me réinventerais. Peut-être ai-je déjà émis cette idée, mais restons sérieux, j’ai déjà assez à faire avec mes photos pour ne pas perdre mon temps avec un support (forcément) fuyant. Non, le fait est que je ne connais pas de personne de mon âge qui allie l’attrait physique et l’intelligence, et qui me donne envie d’une relation. Bien sûr, les plus jeunes ne sont pas nécessairement plus futés, mais je leur donne une excuse. Je me dis, ils sont jeunes, ils ont au moins la curiosité, c’est bien. Bref, il fallait que ce soit dit et que je n’entende plus mes anciens amants prétendre que je « n’ai pas réussi à les formater comme je l’aurais voulu ». Qu’ai-je fais de la femme qui peignait des vagues sur la mer ? Je l’avais laissé chez Clément et puis ensuite aucun souvenir –l’aurais-je déjà placé dans un poème je ne sais plus. Il y a aussi le garçon qui voulait se tuer en étouffant dans une soirée-mousse. Et comment appelle-t-on ces fœtus qui meurent dans le ventre de leur mère, faisant de lui leur tombe sans même qu’elle connaisse leur existence ? Il faudrait que j’écrive là-dessus, une possession peut être, ou un trésor caché –à propos de fœtus, ma sœur voudrait écrire sur ces jumeaux dont l’un se met à dévorer l’autre. Elle est persuadée que ça lui est arrivé, son double déchiqueté et digéré par elle dans les entrailles de notre génitrice… Au fond je crois que nous tous, sans exceptions, sommes
NE PAS PARLER DU SENS DE LA VIE
Le problème c’est que lorsqu’il y a partage de points communs la situation n’avance pas plus. Par exemple le plasticien Jean François B. me disait qu’il ne s’entendait pas avec les gens de l’art contemporain, mais très bien avec les gens du cinéma. En ce qui me concerne je ne m’entends avec personne dans le milieu du cinéma (et très peu dans celui de la photographie, quelle idée), mais le courant passe plus facilement dans celui de l’art contemporain, de la musique ou de la littérature. Peut être qu’un artiste ne peut se lier d’amitié avec quelqu’un pratiquant le même art que lui… Du reste un jour, pendant un jour, je serai en couple avec un violoncell(ist)e et notre relation prendra naissance forme et fin en l’accord hermaphrodite, des formes féminines entre jambes ouvertes et des notes viriles et graves. La Sarabande de la 5ème suite de Bach dans ta gorge, rampant et puis prendre naissance forme et faim. Oh il me faut du chocolat, et du vin.

Je ne parlerai pas non plus de politique, que les français restent dans leur merde, je suis las. Je pense donc à La Prédication et les Faits de l’Antéchrist ; Les Damnés, si Signorelli était visionnaire il reste cependant l’inventeur du mauvais goût le plus dégueulasse. Je me lève toujours trop tard, ça me déçoit de ne pas voir la lumière du matin mais à vrai dire je ne suis jamais mieux que la nuit, la fête la nuit, le travail des photos la nuit, et puis quand je suis à Nantes les films la nuit. Au réveil la morve se dilatant avec l’aube et les fleurs garde dans ma bouche et à la surface de mes lèvres des brides d’images rescapées, entêtées, des rêves nocturnes. Leur lent effacement, comme sèche le sperme sur mon ventre, déclenche l’ouverture des yeux et la débandade causée par la conscience, ou l’étonnement que l’Apocalypse ne nous ait pas tous fauché notre sommeil. La première cigarette sous Take a Walk on the Wilde Side et les chansons d’Isobel Campbell/Mark Lanegan. Je lis le dernier Citizen K et je suis atterré par la bêtise crasse du gâteux Marc Fumaroli et par le réactionnaire Ludovic Leonelli. Alexander McQueen, Dieu soit loué, relève le niveau avec ses terrifiantes new-yorkaises. Puis je vais rejoindre Pauline accoudée seule à ses songes de princesse en contemplant la sépulture vide qu’elle leur a choisi, le Crillon Ritz ou autre Plaza, le support ingrat de sa figuration. Nos discussions sont superficielles ou concrètes, c’est notre terrain d’entente, lisses ainsi qu’un cocktail lustré ou la dorure d’un service à 4 épingles. De l’ameublement comme technique de filtrage, à la cheval de Troie (à défaut d’être aussi bien montée). Je veux être une parure Louis XVI, je veux être une coupe de champagne, j’y suis, j’y prendrai racine ils n’auront plus le choix, je veux être un tableau Art Déco et un sourire d’accueil, c’est une guerre et mes lunettes Gucci, mon corps de mannequin et ma superficialité guerrière, deviendront statue, deviendront Palace. Avez-vous déjà vu un vagin en irruption de champagne ? Je fuis. Je marche en fermant les yeux pendant 1 minute, je compte : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 51, 52, 53, 54, 55, 56, 57, 58, 59, 60.


(extrait des "Variations")

En réalité je me suis arrêté à 2 parce qu’au fond ça sert à rien. Je voudrais arrêter le premier venu pour lui dire que je suis le seul à avoir compris l’Antichrist de Lars Von Trier (dans un prochain article) mais je suis trop timide. Je vais prendre un verre avec Elias et Cyril. J’ai au moins les lunettes, rondes et dorées mais sans les verres noirs, offertes par Damien. Dans les toilettes du Lieu Unique, à Nantes, quelqu’un a écrit qu’il était en train de fondre. Ai-je déjà dit que j’ai une fois croisé à Nantes dans la même journée un mec qui voulait bouffer mon chapeau, une fille qui m’a longuement parlé des pluies de pomme à l’ouest de la ville, un clochard inverti et dragueur, et le fameux type qui se disait poursuivi depuis 3 jours par des escargots. Il pleuvait cette nuit là et les fringues collées à l'eau ou à la peau on ne sait plus qu Rarement les mannequins, ne sont aussi laides que dans les publicités L’Oréal, la clocharde qui criait dans le métro « ma mère c’est Marie et mon père Satan » (elle avait une face de cendrier et une voix de petite fille), j’ai envie de relire Péguy, ô voyageur égaré qui n’a pas pris garde, elle retira son slip et vit un rat, on a fêté les 1 ans de la disparition de mon sac et quand j’aurai une page j’y ferai pousser un volcan, deux volcans, trois volcans, just do it man, and smell pleasure in your body,
je déteste le Palmier mais il faudrait que j’y retourne
pourquoi est-il si loin, le Palais de Tok ?
brigade des mœurs vos papiers s’il vous plaît
pleasure est le nom du rat
il a un tatouage Britney




(une partie de ce texte a mystérieusement disparu....)





Quand on se trouve devant une longue zone ensablée, que faire d’autre que d’y courir ? De même que nos érections nocturnes témoignent des images érotiques de la pénombre enfantine, je sais que si je trouvais ma plage je devrais en témoigner, j’y courrais, pour vérifier qu’elle existe. Pour savoir si l’apaisement a un bout ou s'il est perpétuel, vivant ou mort.

Nostalgie n’est pas le bon mot. Une ellipse me paraît plus approprié, une étendue ouverte. Une plage. Oui, voilà, (on me pardonnera le cliché de la métaphore) l’absence de plage que je ressens est en elle-même une plage, dans la mesure où c’est bien d’une intersection qu’il s’agit, d’un point d’arrêt favorable au rejaillissement. Assis sur des rochers, je regarde la mer se fondre avec le ciel, un monochrome de Klein, je suis comme face à un écran abstrait auquel je voudrais donner une forme reconnaissable. J’actionne ma caméra, et je cherche l’autre rive, et je cherche, et je cherche…

mercredi 8 avril 2009

Street Art - manifeste

.


(toilettes féminines du Lieu Unique, à Nantes)

lundi 2 février 2009

Composition en quatre masses

Maxime X. naquit en **** dans la cité prolétarienne de Saint-Nazaire. Ses géniteurs passaient leurs vacances à La Baule (plus grande plage d'Europe, la station balnéaire vous accueille au cœur de la Côte d'Opale, entre la campagne de la Brière et l'Océan Atlantique) et c'était l'hôpital le plus proche. L'enfant hésitait entre la maigreur et les bourrelets.

De son enfance, on peut dire qu'elle fut heureuse et sans histoire. Dressé par les établissements catholiques (non mixtes !), Maxime crût sous le double signe de Michel Sardou et des rues sinistres du quartier de l'Europe à Paris.

Voilà une vie dont on peut dire, sans fanfaronner, qu'elle n'épouse aucune ligne et ne suit pas de direction précise.

En quatrième il était amoureux d'une fille, Pauline L. Il se souvient que les élèves de quatrième donnaient une représentation théâtrale (façon comédie musicale). Pauline jouait un rôle secondaire de danseuse de cabaret, à un moment son soutien gorge était tombé. Les camarades de Maxime se retournèrent vers lui, pour évaluer sa réaction (car il était entendu que c'était lui "l'aspirant" officiel de ladite Pauline). Il gloussait de joie. Exactement comme un sexagénaire bedonnant dans un bastringue de Phuket aguiché par une vieille pute défraîchie : voilà qu'il se levait pour applaudir, rouge de plaisir ! Il applaudissait la semi-nudité de la jolie fille qu'il n'aurait jamais.

Cette salope jouait un petit jeu avec lui : elle veillait à ce que son amour pour elle ne s'éteigne jamais, en lui distillant une remarque une fois par mois ; un sourire, un bonjour, quelques mots. Une vraie pro, la gamine. De cette façon, elle entretenait les rêves du soupirant, sans toutefois imaginer une seule seconde sortir avec lui.

Bachelier, Maxime intégra une classe préparatoire parisienne. C'est à ce moment stratégique de sa vie, baptisé "coupure ontologique" par les exégètes Martinowicz et Grüber, que Maxime X. fut violé par un camarade de classe. Dans un récit publié sans nom d'auteur, il retrace l'événement :

"Incarcéré, si je puis dire, dans les toilettes du Lycée par le mâle dont je ne puis plus guère prononcer le nom, je dus subir ses éjaculations dans mes cheveux à chaque journée. L'hiver, particulièrement glacial, se rappellait à moi par le truchement du froid nacré qui pénétrait par les interstices de la porte branlante. La clarté bleue du dehors était synonyme du jour nouveau, et donc du retour de l'Indésignable. Il entrait, inspectait mes chairs meutries d'une main lasse, et me transformait peu après en authentique vide-couille humain." [Mon fardeau, éd. Michel Laffont]

Profondément bouleversé, Maxime se releva quelques années après grâce à l'intervention d'une psychanalyste et psychothérapeute, Bénédicte Castra. Celle-ci convainquit le jeune homme de déposer plainte contre son agresseur, préalable à une "reconstitution constructive du surmoi laminé par un traumatisme déformateur du réel et de l'imaginaire", comme elle l'explique au tribunal où elle intervient comme témoin cité par la partie civile.

L'agresseur, devant la faiblesse du dossier, se voit relaxé. Les attendus du jugement sont ambigus : "Au regard de la restitution des faits, il apparaît que la victime présumée a réinvesti son récit de fantasmes et de diffractions diverses liées à sa personnalité perverse et manipulatrice ; le récit de sa psychanalyste ne corrobore que rarement celui du plaignant dont l'amour qu'il éprouve pour l'accusé fragilise le témoignage".

A l'issue d'un procès qui l'a dévasté, Maxime X. n'est plus que l'ombre de lui-même. Dépressif, obèse et alcoolique, il publie néanmoins un recueil de poèmes sobrement intitulé "Poëmes".

Jour ressassé qui obsède vivace assesseur des charmes troublant héraut des fêtes que la peine a saisi enfoncé sous la porte
Jour, tendre cruel
traître bourreau hélas [...]

Vient ensuite le temps du témoignage, avec "Mon fardeau", coécrit avec Bénédicte Castra. "Mon viol, c'est ma déportation, mon Auschwitz. Pire que ma mort, mon viol : la destruction psychique de ce que je suis et de ce que je serais, de ce que j'étais et de mes rêves. J'aurai préféré mourir dans d'atroces souffrances."

La psychanalyste publie tribunes sur tribunes pour soutenir Maxime X. dans son combat. "Il faut le savoir, le viol, qui plus est uraniste (cela veut dire homosexuel), est très traumatisant pour les victimes qui le subissent, surtout s'il est effectué dans des conditions traumatisantes ou violentes (voire très violentes), tel qu'un viol avec arme, par exemple. Cela n'est pas pour rien que le mot "viol" découle de la même étymologie que le mot "violence", qui sont des termes proches. Cela doit nous interroger chacun de nous-mêmes dans notre plus profond intérieur", s'emporte-t-elle dans Le Monde.

Maxime publie ensuite une retranscription poétique de son viol, intitulée "Aufer tenebras mentium". Dans une langue d'une pureté jamais atteinte, lavée de toute scorie, son chant funèbre fait verser des larmes jusque dans nos banlieues.

Ce n'est pas l'amour,
Mais mon être,
Ce n'est pas mon être,
Mais ma chair,
Pas ma chair,
Mais le jour,
Et au milieu des jours,
La vie
Qu'un assassin m'a pris

Les associations de protection de l'enfance se saisissent de l'affaire : la pétition "Le sexe détruit tout !", lancée par "SOS Enfance violée" recueille de prestigieuses signatures, telles que celles d'Isabelle Alonso, d'Alain Touraine ou encore de Catherine Trautman.

Promu icône médiatique à son corps défendant, Maxime en profite pour faire de la promotion des quelquies livres dont il est l'auteur. Il se fait tour à tour victime christique ou poëte mal attifé sur les plateaux de télévision. Le climax de cette "explosion communicative post-viol" (Martinowicz & Grüber) étant sans doute la participation à l'émission "Se(r)vices publics", présentée par Julien Courbet.

-- Avez-vous de la haine envers votre agresseur ?
-- Non. Non, je n'ai pas de haine. La haine m'est étrangère. Ni sourde rancoeur ni désir de violence. Il a tué en moi tout ce qui s'exprimait. Et jusqu'au sentiment le plus fondamental : la haine.

Atteint par une hyper-obésité rarissime en Europe (198 kilos), Maxime voit son espérance de vie se réduire fortement. Il ne se déplace qu'avec d'extrêmes difficultés, et fait régulièrement sous lui sans être à même de s'essuyer, ce qui pénalise sa sociabilité.

Un critique d'art récupère ses slips usagés pour les vendre aux enchères comme installations conceptuelles. La série "Slips pleins de chiasse IV" s'arrache à 700 000€ lors d'une vente organisée par Pierre Bergé et associés.

Maxime rencontre l'amour en la personne d'Octavie Demeurée M'bolo N'Gala N'Gala, ressortissante de la Guinée équatoriale. Ils convolent en juste noce dans la banlieue parisienne, le nouvel époux ne pouvant prendre le train, l'avion ou la voiture.

L'union à peine scellée, le couple donne naissance à une petite Césare Borgia.

Maxime vit aujourd'hui retiré à Stains-Pierrefite. Aux dernières nouvelles, il est devenu un véritable légume couvé par sa bien aimée, par ailleurs condamnée pour extorsion de fond au cours de son précédent mariage.