jeudi 24 avril 2008

Génial !

Ce blog est génial. Zapez l'article sur le PSG et ses immondes parodies d'affiches d'une laideur absolue, et lisez la prose légère et drolatique de l'auteur... Moi ça m'éclate, en tous cas.

"Tout le monde connaît John McCain, l’homme qui a failli être président des États-Unis.
Oui, je sais les élections ne sont pas encore passé mais avec un noir ou une femme en face, tout le monde le voyait déjà président et pourtant, il y a un outsider qui pourrait lui barrer la route de la maison blanche.
Il ne s’agit bien sur pas d’Hillary Clinton ou de Barrack Obama mais d’un républicain : George W. McCain.
George W. McCain est un cousin américain de Harrisson et Wallace McCain, les fondateurs de McCain Food, la boite qui fait des frites surgelées. Un soir, il regardait à la télé une rediffusion de « M. le député » avec Eddy Murphy lorsqu’il a eu une idée de génie : utiliser sa double ressemblance patronymique (mais quand même un peu) avec John McCain le candidat et George W. Bush le président ainsi que la puissance financière de sa famille pour ravir l’investiture à John McCain et devenir président des Etats Unis d'Amérique.
Lorsque les américains rentrent dans les isoloirs pour voter, ils cherchent le bulletin McCain mais il y en a deux alors là ils doivent se rappeler du prénom, incapable de mémoriser ce genre d’information, leur subconscient associe George W. à la politique et à la fonction présidentielle et c’est comme ça que le bulletin « George W. McCain » se retrouve dans l’urne.
Ainsi depuis plusieurs mois, lorsque les sondages annoncent McCain en tête pour l’investiture républicaine, il s’agit en fait de George W. McCain mais comme celui a choisi de rester très discret sur sa candidature, tout le monde pense qu’il s’agit de John McCain qui lui-même croit qu’il va être présenté aux élections par son parti.
George W. McCain attend le dernier moment pour révéler la supercherie et commencer la campagne présidentielle avec l’argent de ses cousins."

Autre pépite adorée :

"Ca y est, l’histoire va enfin reconnaître les mérites de Nicolas. On peut déjà rédiger ce qui apparaîtra dans les livres d’histoire du XXIIe siècle.
« Nicolas Sarkozy : Président de la république française de 2007 à 2087 a été sans aucun doute le plus grand dirigeant français de tous les temps. Après ses deux premiers mandats, le peuple français l’aimait tellement qu’il y eut des manifestations spontanées de plusieurs millions de citoyens réclamant que l’on supprime la limite à 10 ans d’exercice du pouvoir pour un être aussi exceptionnel que lui. Il sera alors réélu avec des scores de dictateur africain 10 fois de suite jusqu’à ce qu’il décide qu’il avait résolu tous les problèmes du monde et se retire pour méditer sur son œuvre. Son bilan est extraordinaire, pendant ses 80 ans de présidence, Nicolas a réussi à relancer la croissance française (jusqu’à 78% certaines années) , à augmenter le pouvoir d’achat, à éradiquer le chômage, le cancer, le SIDA, toutes les maladies en fait et tout ça en supprimant les impots et les taxes. Il a également stoppé le réchauffement climatique et imposé la température tempérée de 22°C toute l’année. Il a résolu tous les problèmes de pénurie de matières premières (pétrole, eau, nourriture). Il a réconcilié tous les peuples du monde et a ainsi supprimé toutes les guerres, libéré tous les otages et fait cesser le terrorisme. En bref, grâce à Nicolas, le monde est devenu un vrai paradis sur terre. »" (ici).

Respect, comme disent les lecteurs de Radikaal Hip-Hop.

mardi 22 avril 2008

Ultracathos : non à une vision "fondamentalement positive" du monde !

"Malgré les gestes de bonne volonté de Benoît XVI à leur égard depuis son élection, il y a trois ans, les traditionalistes n'entendent pas renoncer à leur combat. Ils refusent de rentrer dans le bercail de l'Eglise issue du concile Vatican II (1965). Dans une lettre rendue publique dimanche 20 avril, Mgr Bernard Fellay, évêque excommunié, supérieur de la Fraternité Saint-Pie-X, noyau dur des traditionalistes, installée à Ecône dans le Valais suisse, oppose une fin de non-recevoir aux propositions de réconciliation venues de Rome.

Il prend acte avec satisfaction du motu proprio (décret) signé le 2 juillet 2007 par Benoît XVI, facilitant la messe en latin et reconnaissant le rite tridentin (du concile de Trente au XVIe siècle) comme "rite extraordinaire" de l'Eglise. Cette concession a été obtenue "malgré la résistance farouche d'épiscopats entiers" (allusion au cas de la France). Mais, pour le reste, "rien n'a changé", tranche le chef des traditionalistes, qui entend lever les "illusions" de ceux qui, dans son camp comme au Vatican, pensent que la signature d'un accord avec le pape est imminente.

La défense de la messe en latin est restée un habillage, dissimulant l'aversion profonde des traditionalistes aux réformes dans l'Eglise. Le concile Vatican II, écrit la lettre de Mgr Fellay, a introduit "une vision fondamentalement positive" du monde. Il a dicté "un nouveau mode de présence de l'Eglise, plus horizontale, plus présente aux problèmes humains et terrestres que surnaturels et éternels". Eternel couplet des intégristes qu'indispose le rôle social et politique joué par les communautés catholiques.

L'Eglise se voit également reprocher de ne plus chercher à "convertir les juifs, les païens", l'ensemble des non-catholiques. Affirmer que "les autres religions ne sont pas privées d'éléments de salut" (déclaration Nostra Aetate de Vatican II) et que les "Eglises orthodoxes sont d'authentiques églises particulières" (documents de la Congrégation de la doctrine de la foi) équivaut à réhabiliter "les hérétiques et schismatiques qui ont tragiquement abandonné l'Eglise et bafoué la foi de leur baptême".

"ESPÈCE ÉTEINTE"

La réaffirmation constante de la liberté de religion par le pape Benoît XVI - jusqu'à son discours du 18 avril à l'ONU - et la poursuite de son dialogue avec les juifs suscitent une hostilité particulière dans ce courant radical des traditionalistes.

La lettre de Mgr Fellay ressemble donc, au total, à une déclaration de guerre contre le pape et Rome, accusés de rester fidèles aux orientations du concile, "malgré quarante années de crise, malgré les couvents dépeuplés, les presbytères abandonnés, les églises vides, les universités catholiques persistent dans leurs divagations, l'enseignement du catéchisme reste une inconnue, alors que l'école catholique n'existe plus comme spécifiquement catholique : c'est devenu une espèce éteinte".

Aucun accord avec Rome n'est possible, conclut Mgr Fellay, dont la lettre et le ton employé seront accueillis avec un déplaisir certain au Vatican et une irritation croissante de l'aile traditionaliste favorable à un dialogue et une réconciliation."

Henri Tincq, lemonde.fr

lundi 21 avril 2008

Realpolitik

Another Brick in the Wall



Le gouvernement a décidé de ne pas renouveler un fonctionnaire sur deux et l’école est la première touchée, 100 000 enseignants en moins depuis 2002 et 12 000 cette année. Le plan d’austérité de Darcos est un vrai danger public, il risque d’accroître les inégalités et faire de futurs salariés dociles, moins instruits, incapables de développer leur esprit critique.
L’information, le savoir, la connaissance ont un rôle fondamental pour pouvoir appréhender et maîtriser les inventions et découvertes avec une réflexion et une pensée toujours en alerte, pour se défendre des dominations idéologiques.
L’école actuelle est déjà loin de tenir ce rôle, mais les coupes sombres risquent de détériorer encore ce qui est déjà si fragile.
- La scolarisation précoce est un gage de meilleure réussite et l’avenir des Maternelles est menacé avec une volonté de création des jardins d’enfants privés.
- 15% des élèves des cours élémentaires ont déjà un niveau très faible et Darcos supprime 2 heures par semaine.
- La réforme des programmes baisse les objectifs au niveau minimum: mémorisation, exécution…
- La formation des enseignants est en voie de disparition totale et l’on veut les surcharger d’heures supplémentaires (attention cela risque de devenir le service normal!) au détriment du travail pédagogique en équipe.
- Les classes sont surchargées, les options rares et technologiques bradées et les élèves poussés vers des études courtes.
La priorité de Sarkozy est d’avoir de futurs exécutants serviles à l’économie capitaliste, servant les profits des actionnaires, ne réfléchissant pas trop, ne se souciant ni de la culture ni de développement de la société.


dimanche 20 avril 2008

Scarborough Fair

Chapelle Saint-Sébastien, Saint-Étienne-de-Tinée

Il est évident de constater que le christianisme a porté un coup mortel à la représentation du nu dans l’Art, par essence même, privilégiant les valeurs spirituelles et refusant le corps, cet objet honteux, siège de tous les désirs pervers et voué à retourner à l’état de poussière.
Les sculptures antiques étaient considérées comme obscènes parce que païenne et certainement possédé par le démon…


Rogier Van der Weyden

Pour les chrétiens du Moyen Age l’idée même que le corps put être beau relevait de l’illusion.
Les figures de nus apparaissent seulement quand les scènes bibliques l’exigent: l’expulsion du Paradis, la crucifixion, les martyrs et les damnés de l’Enfer, avec peu de signe que le corps puisse être défini comme désirable. La notion de beauté et de désir a quasiment disparue dans l’image médiévale, alors qu’elle persiste toutefois dans la littérature. Si le nu est peu représenté, il serait faux de dire que l’Art médiéval est dénué de tout érotisme.
« le Moyen Age donna à l’érotisme sa place dans la peinture, mais le relégua en Enfer »
G.Bataille
Les nus médiévaux sont donc généralement représentés entrain de subir les pires souffrances, leur nudité symbolisant leur déchéance spirituelle (à l‘exclusion du Christ).
On pourrait dire que Adam et Ève du Moyen Age répondait aux Vénus et Apollon classique, mais rien n’est moins classique que la conception chrétienne de la première pécheresse.
Il peut sembler paradoxal que du nu gothique, représenté selon des règles établies très strictes et exempt de toute volonté de tentation, rejeté dans l’ombre par la réprobation ecclésiastique, soit devenu l’exemple des premiers nus érotiques.
La répression, la mise au secret de la sexualité, sert à la rendre attirante et à exciter l’imagination, comme le mystère où le sentiment de péché.



J.Bosch

Cette bêtise est belle, quelque part

Peccadilles d'adolescents. De leur simplisme même sourd une forme très pure de beauté, et la promesse d'un avenir relativement dégagé. Cette morale insouciante, inculte et "utopique" se déploie sous nos yeux avec la belle clarté candide de, oui, la jeunesse.

Stop ! ! !.....................

..................... à l'homophobie

......... Arretez de juger


Est-ce si mal d'être different ...

Est-ce si horrible d'aimer les Garçon (et les fille en même temps) ...
Pourquoi les gens ne voient pas que nous aussi nous avons un Coeur
Que nous somme (peut être) plus sensinble que certains
A quel point le regard des autres nous fait soufrir


Est - ce vraiment si HORRIBLE d'etre Bisexuel ...


Les gens pour qui sa gene je vous pris de ne plus me parlé ni me voir ...
grace à sa je vérais les gens qui m'aiment vraiment ...





kind-of-magik, Posté le mardi 15 avril 2008 21:44

Ouai, je trouve ça vraiment con les gens qui sont contre..
Il faut de tout pour faire un monde et pui c'est tout !


lensorceleuse16, Posté le mardi 15 avril 2008 21:30

chui carement dacor, c'est comme le rascisme sa sert a rien !

bisouxx a touah jtad foreuh ! <3>


tchioloic80, Posté le samedi 12 avril 2008 22:14

Oui l'homophobie fait asser de mal
j'aime cet photo il sont très mignon ;)


Moyliirebenok9, Posté le samedi 12 avril 2008 21:10

aaaaaaaaaaaaaaaaaah lala tu géres!!!!suis pas consernée mais je pense que la solidarité peut changer le monde si on s'y mettait tous pour montrer que la norme n'est qu'une apparence, le monde serait meilleur, mais malheureusement c bien parti pour être une idée utopique!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


lovely-candy, Posté le mardi 08 avril 2008 21:00

Oki on s'en fou

Je sort


lovely-candy, Posté le mardi 08 avril 2008 21:00

J'ai le méme boxer ke le jeune homme de droite


cl-3-mt, Posté le vendredi 04 avril 2008 18:14

T'inquiet moi en tt cas j'te juge pas, au contraire j'trouve ca super cool, et en plus c'est courageux de le dire !
J'ai k'un truc a te dire, c'est AIMES ! que se soit une fille ou un garcon aprés tt peu importe, on s'en fiche !
une vie sans amour c'est pas une vie...
voila

AIMES AIMES AIMES AIMES simplement...

Clem


antoine, Posté le samedi 29 mars 2008 14:08

ouaou quelle phtoto antoine c'est courageux de mettre sa sur ton sky-b
tu as raison c'est justement un plus car en effet tu as touojours plus de choix mais tu ne m'avais pas dit autre chose lol
non je rigole mais le meillieur c'est d'etre gay niarf *
vive la liberté bisx


S-x-just-me-x-S, Posté le jeudi 27 mars 2008 23:58

homo hétéro bi

c koi la diiférense ten kon fé de mal a persone et kon
ai eureu

VIVE L'AMOUR C TOUT


Damn-Matt, Posté le jeudi 27 mars 2008 21:00

Je vais bien; Merci :)

Il y aura toujours la moitié de la planète pour ennuyé l'autre moitié .




Trouvé ici. Lisez ça en écoutant "Like a prayer", attendez que le soleil investisse votre appartement, et sentez vous jeune, faites corps avec cette jeunesse idiote, aimez-la, elle est riche de promesses.

jeudi 17 avril 2008

Encore un cas de scandaleuse diffamation hétérophobe !

Pour Christian Vanneste, la liberté d'expression des autres s'arrête là où commence la sienne

Que Christian Vanneste attaque Bertrand Delanoë pour diffamation n'étonne guère : le député UMP s'est toujours complu dans un rôle de victime, qu'il surjoue particulièrement depuis sa défaite magistrale aux dernières municipales. Mais que ce libre-penseur, chantre de la liberté d'expression, se retrouve à traîner un journal devant la justice, voilà qui est plus surprenant.

En 2004, lorsque le débat sur la pénalisation des propos sexistes et homophobes faisaient rage, des journalistes nous avaient confié leur crainte, légitime, d'être poursuivis pour avoir simplement cité des provocations homophobes, dans le cadre de leur travail. Nous nous étions alors moralement engagés à ne jamais poursuivre un auteur ou un journal, qui, de bonne foi, aurait rapporté des propos discriminatoires dans le cadre d'une interview ou d'un reportage, même si de tels propos engagent tout autant leurs auteurs que le directeur de publication du journal dans lequel ils sont diffusés.

Ainsi, quand en avril 2005, trois associations (Act Up-Paris, SOS Homophobie, et le SNEG) ont cité Christian Vanneste devant le TGI de Lille pour des propos tenus dans La Voix du Nord, nous avions eu cette discussion avec les avocats : il était hors de question poursuivre le journal qui avait rapporté les propos du député. Celui-ci a finalement été condamné pour injures discriminatoires, mais pas La Voix du Nord, jamais inquiétée durant toute la procédure.

Christian Vanneste, qui, à son tour, se lance aujourd'hui dans une procédure, n'a pas ces préventions. Ainsi ne se contente-t-il pas d'attaquer Bertrand Delanoë pour une interview donnée sur le site internet de La Voix du Nord pendant les municipales. Loin de reconnaître à La Voix du Nord d'avoir pris un risque juridique en rapportant ses propos injurieux en 2005, Christian Vanneste attaque également le journal (cf. article du JDD en ligne). Quand on se souvient que le député criait à l'atteinte à la liberté d'expression, au délit d'opinion, jusqu'à en appeler à la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'Homme et des libertés fondamentales, parce que la procédure le visait lui, on sourit aujourd'hui.

Quelle est l'intention derrière ? Christian Vanneste a peu de chances de gagner, d'une part parce que Bertrand Delanoë ne cite pas son nom dans l'interview, et d'autre part, les allégations d'«extrémiste» et de «délinquant» au sujet d'une personne qui a objectivement fait l'objet d'une condamnation peuvent difficilement être qualifiées de diffamation. Par une procédure mal avisée, s'agirait-il de démontrer que la Justice se rangerait systématiquement du côté des mêmes, et de parfaire un portrait de victime du système?

Le genre qui se laisse pas faire, "Pour Christian Vanneste, la liberté d'expression des autres s'arrête là où commence la sienne"

Libé fait de bons articles, quelquefois.

Un coup de jeune dans les prisons

Cela commence par un film, au ton alarmiste. «A l’aube du XXIe siècle, la délinquance se durcit. En moins de dix ans, les condamnations pour violences des mineurs ont cru de 150 %», martèle le commentaire. Mardi, à la chancellerie, Rachida Dati projetait à ses invités un documentaire, condensé d’alarme sécuritaire. Il s’agissait d’instaurer un groupe de travail chargé de «réfléchir» à une réforme de l’ordonnance de 1945 sur la justice des mineurs. Et de faire des propositions le 1er novembre. Mais le discours de la ministre de la Justice, suivi par celui du président du groupe de travail, le juriste André Varinard, à la tonalité fort proche, montre que les projets du gouvernement en ce domaine ont déjà été bien «réfléchis».

En prison avant 13 ans?

L’ordonnance de 1945 pose le principe d’une justice des mineurs différente de celle des majeurs, où l’éducatif doit toujours primer sur le répressif. Elle pose un âge minimum, 13 ans, en dessous duquel un jeune ne peut pas faire l’objet d’une sanction pénale. Il peut être rappelé à l’ordre, puni, mais par des mesures éducatives. Par exemple, il peut être suivi par un éducateur et être tenu de respecter un certain nombre d’engagements. Mais il n’effectue pas de peine.

Dans son discours, Rachida Dati a alerté sur la «forte progression de la délinquance des moins de 13 ans». Elle a jugé «pas exempte de critiques» l’impossibilité de «condamner à une peine» ces enfants. André Varinard a renchéri: il faut «trouver une méthodologie plus efficace» pour ramener les plus jeunes dans le droit chemin. A plusieurs reprises, l’idée d’appliquer des sanctions pénales, donc possiblement des peines de prison, aux moins de 13 ans a été évoquée.

Un «âge minimum» de responsabilité

L’ordonnance de 1945 ne prévoit pas «d’âge minimum» de responsabilité pénale. Cela veut dire que si un seuil (13 ans) existe pour pouvoir être condamné à une peine, il n’y a pas, en revanche, d’âge minimum pour être sanctionné d’une mesure éducative. Le juge pour enfants est chargé, au cas par cas, d’évaluer le «discernement» de l’enfant. Et lui infliger une sanction éducative, quel que soit son âge. Dati voudrait l’instauration d’un âge minimum. C’est ce que réclame la convention internationale des droits de l’enfant (Cide), qui engage la France depuis 1990. Ce «seuil», en dessous duquel aucune condamnation de quelque sorte que ce soit n’est possible, existe dans la plupart des pays européens. Mais les écarts sont énormes: 7 ans en Grèce, 10 en Grande-Bretagne, 12 en Suède, au Pays-Bas et en Italie, 14 ans en Allemagne. Le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies recommande que ce seuil minimal soit fixé à 12 ans. Que décidera la France? Vu la détermination du gouvernement à vouloir sanctionner pénalement les moins de 13 ans, on peut légitimement s’inquiéter. Dans un rare communiqué, l’Unicef France a appelé les membres du groupe de travail «à considérer que l’âge de 12 ans est l’extrême minimum».

Juger les mineurs comme des majeurs?

«Il ne semble plus possible de continuer à parler d’enfants et de juge pour enfants alors que cette délinquance concerne de grands adolescents dont les délits sont bien proches de ceux commis par les adultes», a déclaré André Varinard dans son discours. Une phrase qui fait écho aux propos de Nicolas Sarkozy. «Un garçon de 17 ans mesurant 1,90 m qui frappe à terre avec une violence inouïe un photographe ou une petite jeune fille, l’amener devant le tribunal pour enfants, il n’a plus rien d’un enfant, c’est parfaitement ridicule», affirmait-il en avril 2006. Derrière ces déclarations, deux projets. Le premier consiste à s’attaquer à la «tranche», comme dit Rachida Dati, des mineurs de 16 à 18 ans, que le gouvernement veut juger comme des adultes. André Varinard a exprimé le souhait que, «au delà de 16 ans, les mineurs puissent relever de juridictions toujours spécialisées, mais plus proches du droit commun». La brèche a été ouverte par la loi sur la récidive du 10 août 2007, qui permet de supprimer «l’excuse de minorité» lorsque le mineur est récidiviste. Et donc de prononcer des condamnations semblables à celles des majeurs. Rachida Dati a souligné mardi son intention de renforcer cette logique de gradation en fonction de la récidive «par paliers». «Aucun parcours de mineurs n’est automatique, rectiligne, avec des infractions de plus en plus graves, s’inquiète Laurence Bellon, vice-présidente du tribunal pour enfants de Lille. La notion de récidive suppose une maturité, une volonté. On ne peut pas l’appliquer aux mineurs comme aux majeurs. Il faut une souplesse pédagogique.»

Supprimer le juge pour enfants?

Le deuxième projet concerne la définition du juge pour enfants. Celui-ci a en effet, pour l’instant, une double casquette. Il ne se borne pas à sanctionner le jeune, il est aussi chargé de la protection de l’enfance, donc du suivi des mesures éducatives. Considérant qu’un enfant délinquant est aussi un enfant en danger, l’ordonnance de 1945 a voulu lier les deux fonctions. «A la chancellerie, ils ont déjà calculé qu’on économiserait 240 magistrats si le contentieux de l’assistance éducative était retiré au juge des enfants pour être confié aux conseils généraux», s’inquiète le secrétaire général de l’Union syndicale des magistrats (USM). «Le fait de s’occuper d’assistance éducative ne nuit pas à mon efficacité, au contraire, s’alarme Laurence Bellon. C’est assez semblable au rôle d’un professeur, qui à la fois punit, met zéro si on n’a pas travaillé, et qui explique, qui a une mission d’apprentissage. Le juge pour enfants, c’est celui qui apprend la loi pénale, pas qui l’applique automatiquement. Si on supprime la pédagogie, la sanction n’a plus aucune chance d’être efficace.»

Ondine Millot, Libération

mercredi 16 avril 2008

Il faut respecter les riches

"C'est un gros problème en France, les gens n'ont pas de respect pour ceux qui gagnent beaucoup d'argent. Comme on a des médias et des écoles communistes, on met dans la tête des gens que si les riches sont riches, c'est parce qu'ils ont volé l'argent des pauvres, et qu'il ne devrait plus y avoir de riches, donc que des pauvres ! Ensuite, les impôts prennent tous les sous des riches pour les décourager. C'est une honte, mais tout le monde trouve ça normal ! Pas étonnant que de plus en plus de riches cherchent à partir à l'étranger !

Et pourtant, on a bien besoin des riches ! Parce que les riches, ce sont eux qui travaillent le plus, et c'est pour ça qu'ils sont riches ! Ce sont eux qui font le plus de choses pour la société ! Et par exemple dans une entreprise, qui est-ce qui paye le salaire ? C'est le patron ! Alors il faudrait arrêter de cracher sur lui, parce que sans patron, pas d'entreprise, donc pas de travail, donc pas de salaire !

Les pauvres qui vivent dans le grand luxe et qui s'achètent des télé à écran plat avec leur RMI, ou même les employés qui ne bossent que 35h par mois, devraient plutôt avoir honte d'être des assistés, alors que les riches, eux, travaillent bien plus, c'est donc normal qu'ils gagnent beaucoup d'argent !

Et là, j'entends déjà des gauchistes jaloux dire : "ouais mais y'en a qui travaillent pas c'est des rentiers". Et bah c'est n'importe quoi ! Parce que pour être rentier, d'abord, il faut avoir travaillé beaucoup pour avoir assez d'argent pour le devenir. Et même après, c'est un vrai travail que d'être rentier ! Il faut savoir investir son argent, jouer à la bourse, et ça, ça prend beaucoup de temps ! Les pauvres ne se rendent vraiment pas compte de ce que c'est que d'être riche. Ils ne savent pas comment marche l'économie, ils ne pensent qu'à avoir plein de vacances et leur salaire, mais ne savent pas ce que c'est que de payer des impôts, ou de devoir prendre des risques en investissant. Il faudrait qu'ils soient un peu plus réaliste et qu'ils apprennent comment marche l'économie, s'ils savaient vraiment, ils arrêteraient de voter à gauche !"

Le blog winner, "Il faut respecter les riches"

mardi 15 avril 2008

Les fifiches de la Kommandantür

"Le Collectif contre l'homophobie de Montpellier (CCH) vient de demander à Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, de surseoir à l'entrée en vigueur, prévue en mai prochain, d'un nouveau logiciel de renseignement pour les services nationaux de police et de gendarmerie. Baptisé Ardoise (pour «Application de recueil de la documentation opérationnelle et d'informations statistiques sur les enquêtes»), il synthétise les bases de données de traitement des infractions. Avec pour finalité de créer des fiches consultables par les forces de l'ordre sur tout le territoire national.

Ardoise prévoit de renseigner des caractéristiques personnelles de toute personne entendue comme victime, témoin ou auteur au cours d'une procédure. Les agents utilisant ce logiciel devront renseigner la rubrique «état de la personne» et établir un profil de la personne en cliquant parmi les thèmes suivants: «homosexuel», «transsexuel», «handicapé», «sans domicile fixe», «personne se livrant à la prostitution», «travesti», «relation habituelle avec personne prostituée», «personne atteinte de troubles psychologiques», «usager de stupéfiants», «permanent syndical»… Près de 90.000 employés des forces de l'ordre seront, à terme, formés à l'utilisation de ce logiciel.

Le CCH dit «partager le malaise de nombreux policiers et gendarmes; comme eux, nous avons du mal à saisir l'intérêt de la mention de certains détails et les finalités de ce profilage». De plus, selon Hussein Bourgi, président du CCH, «cette pratique peut donner lieu à des dérives de sinistre mémoire». C'est pourquoi il a saisi la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité, la CNIL ainsi que la commission consultative des droits de l'homme (CNCDH). Il lance aussi un appel pour que les organisations de droits de l'homme, les syndicats et d'autres autorités morales se prononcent contre Ardoise. Il a d'ores et déjà sollicité un entretien auprès de François Fillon et de Nicolas Sarkozy."

Copyright tetu.com, par Stéphane Corbin

lundi 14 avril 2008

Sly and the Gayz - Androgyny





















Victime sacrificielle sur l'autel de l'ignorance à oeillères



Elle écrit mal.
Et putain, elle a pris du poids, encore.
Mais déverser sa peine pour en éteindre le flot est une pratique bien connue et qui fonctionne. Elle n'a pas la chance de pouvoir le faire en beauté, mais elle a celle de pouvoir le faire avec une certaine efficacité, par le biais d'un retentissement médiatique assez ridicule mais assez innocent.

Comme Picouli et Ruquier le soulignent sans trop s'en rendre compte, il s'agit de littérature consommable, purement catharsistique auctorialement comme lectoralement, sans grand intérêt donc mais surtout sans incidence.

Éric Naulleau pourrait difficilement s'en prendre à une proie plus facile pour se poser en grand critique sévère mais juste. Ce pitoyable histrion, qui va de lapsus en lapsus, qui utilise rhétorique au lieu de métaphorique, ou symbolique, ou que sais-je, de toute façon un adjectif de trois syllabes en -ique ça fera bien à l'écran, ce pitoyable histrion se montre une fois encore incapable de comprendre qu'il demeure et demeurera bloqué au stade de la critique qui considère que les meilleures d'entre elles sont les plus méchantes, et ainsi lance-t-il le peu de sa verve veule à l'assaut de la recherche de quelques piques sans originalité ni relief.

Ses arguments les plus évidents sont donc : vous êtes passée à la télé, cachez-vous ; je suis embarrassé par votre confession ; vous n'avez aucun goût dans le pathos. Reprochant en gros à cette femme le peu de réalisation qu'elle a réussi à obtenir et dont on voit mal qui jugerait utile (ou beau) de n'en pas profiter, (et lui de même, qui se fait un nom qu'il croit sûr de façon plutôt vile), ainsi que son style écoeurant de larmoyance, mais ça, on est assez d'accord, mais bon, qu'on le foute à la poubelle alors, c'est à cause de critiques littéraires attachés à ce répugnant regard superficiel sur le nouveau qui leur permet de vomir quelques mots trouvés au hasard dans le littré la veille de l'article, comme une raclure ergotante de la scène politique aux malheurs qui lui permettent de le déployer sous l'apparence de quelques complexes solutions, c'est à cause d'eux qu'on crie à la mort de la littérature et haro sur le moderne.

Laurence Boccolini en prend plein la gueule parce que monsieur pète les plombs, c'est la dernière goutte sur le gâteau, bah merde mec, va chier ton cake dans ta chambre, et ensuite va voir ce qu'on peut vraiment appeler littérature, peut-être que ça te consolera à défaut de te calmer ? Histoire que tu arrêtes de t'acharner sur ce qu'il n'est pas même besoin de décrier ? ah mais non, tu ne peux pas voir au-delà du médiocre. Ah mais non, c'est ton domaine. "L'AFFECT ET LA RAISON". "MORALE LITTÉRAIRE". Quand on est démocratique, on assume que les scènes collectives ne soient pas aristocratiques. Qu'elles servent aussi parfois à être soi, même si ce n'est pas brillant... Moulin à vide. Singe savant. Critique raté.


La brosse à reluire

Incroyable ! Ruquier lèche profondément le cul de Balkany ! Un numéro ahurissant : tout faire pour rendre sympathique une crapule de droite extrême...


Victime sacrificielle


Appréciez les larmes de crocodiles finales de la bovine héroïne, appliquée à bien les montrer à la caméra avec force essuyages d'yeux et sanglots ostentatoires...

Sociétologie

"[...] Rappeler encore et encore que l'exploitation capitaliste (accumulation des richesses) et donc l'exploitation salariale, l'exploitation immobilière, la pollution, l'état policier sont les causes de nos maux. Mais si ils sont une conséquence direct de notre système économique (le capitalisme libérale, même mieux, le capitalisme mondialisé), on ne peut pas en dire autant sur les dominations fondées sur le genre, les drogues, la santé mentale,.... Ils ne sont finalement souvent que les conséquences du rapport de l'individu et de son environnement, avec des individus, des petits groupes sociaux, des plus grands, des institutions politiques, économiques, etc. Pour plus être plus clair, la critique audible et dominante dans le mouvement social, dans sa plus grande définition, est basé une critique macroéconomique, et non plus sur une critique des rapports de l'individu, une critique micropolitique des rapports sociaux.

[...] Identifier les mécanismes de groupe (dont l'économie fait partie) est utile, mais où est la liberté de l'individu, dans tout les discours de la gauche morale et le libéralisme économique, mais aussi chez certains radicaux ?

[...] L'individu peut-il être indépendant du monde qui l'entoure, ou bien reste-il continuellement influencé par ces rapports avec les autres ? Un homme hétérosexuel peut-il lutter contre l'hétérocentrisme ? Peut-on définir une autre sexualité, hors des classifications normalisatrices comme hétéro, homo, bi, trans ? Quel est la part de la domination patriarcale dans nos rapports avec les autres ? Ce mot, patriarcat, résume-t-il à lui seul la condition féminine ?

Voilà un vaste champ de réflexion, que l'on ne peut seulement aborder avec une dialectique matérialiste, une philosophie de la sexualité, ou bien même avec des connaissances ethnologiques.

Les drogues ou la condition mentale nous questionnent pareillement. La culture aussi. Tout comme l'art et la création."

Le communard, "Repolitiser l'individu"


vendredi 11 avril 2008

La Droite

"un bon coup de pied aux fesses ne leur ferait pas de mal."

"Pour gagner sa croute, il faut bosser et arrêter de défiler! Yen a marre de tout ça."

"Il y a longtemps que l' autorité parentale a disparu!sinon ils ne seraient pas dans la rue au lieu d' étudier !"

"encore une bonne excuse pour faire peter les cours..."

"Moi, mon fils, il bosse au lycée ! Et si ses profs faisaient de l'agit', c'est moi qui déboule au lycée leur dire de bosser !"

"Qu'on commence par faire travailler à temps plein ces 30 000 permanents syndicaux payés à ne rien faire, tous communistes"

"en fait, je suis surtout triste de voir l'état de délabrement mental et moral du peuple français."

"les syndicats d'enseignants font ni plus ni moins que du détournement de mineurs"

"C'est à cause de gens comme vous que la France se traîne depuis 30ans !!!!"

"Le lycéen français c'est comme le prof français, ça ne sait que manifester pour rien."

"Moins d'enseignants défaillants, moins d'impôts, Tant mieux."

"Tenez bon Mr DARCOS. Ne vous laissez pas impressionner !"

"Privons les parents d'alloc ! Inscrivons tout dans leur dossier scolaires !"

"Il leur faut un bon coup de pied au c**, ca leur remettra surement les idées en place..."

"Mr Darcos tenez bon il faut maintenir la réforme"

"Je croyais qu'on devais en avoir fini avec ces pseudo "grèves" !!"

"Que dire de ces enseignants malhonnêtes qui défilent derrières leurs banderoles syndicales en prenant en otage ces pauvres lycéens inconscients de leur avenir !"

"Pourvu que le gouvernement ne cède pas à ce chantage !"

"un bon coup de balai dans ces syndicats irresponsables trop politisés non constructifs !!!!"

"Pauvres lycéens manipulés par des enseigants gauchistes !"

(via CSP)

jeudi 10 avril 2008

Indépendance journalistique








(Ceci dit, vous pouvez encore voter pour modifier les résultats du sondage)

La Gauche

mercredi 9 avril 2008

La Tecktonik, reflet d’une jeunesse dépolitisée ?

L'intervention d'un jeune et sexy philosophe sur ce sujet ici (audio remix).

Je suis partagé sur ses conclusions.

mardi 8 avril 2008

USA : accusés de harcèlement sexuel en maternelle

Par crainte des procès intentés par les parents, les autorités scolaires appellent la police au moindre attouchement dans la cour de récréation.

Randy Castro avait six ans quand il a donné une tape sur les fesses à une fille de sa classe, Katherine DeLeon. Ils s'amusaient dans la cour de récréation de l'école primaire de Potomac View, dans la banlieue de Washington. Cela n'a pas plu à la petite fille.

Elle a dénoncé Randy à la maîtresse. L'institutrice a emmené le gamin chez le principal. Le principal a vite pesé la gravité de l'offense : il a appelé la police. Il a aussi rédigé un rapport qui restera pour toujours dans le dossier scolaire de l'enfant. Son titre : «Attouchements sexuels contre un étudiant, comportement odieux.»

Dans l'Amérique pudibonde, Randy Castro n'est pas un cas isolé. À New York, une directrice d'école a interdit à ses élèves de se toucher pour se dire bonjour. Au Texas, un garçon de 4 ans qui avait un peu trop pressé son visage contre la poitrine d'une assistante maternelle a été accusé de harcèlement sexuel. L'an dernier, 255 élèves du primaire ont été suspendus en Virginie pour des «contacts physiques inappropriés» avec un autre élève. Dans le Maryland, on dénombre 166 cas identiques, concernant 22 élèves en cours préparatoire, 16 au jardin d'enfants et trois… à la crèche.

Un directeur d'école n'est censé appeler la police qu'en cas d'incident «impliquant armes, alcool ou drogue, blessure volontaire ou autre infraction sérieuse». Dans le cas de Randy, des psychologues ont souligné qu'«il est impossible qu'un enfant de son âge comprenne ce qui lui arrive».

Mais les autorités scolaires ont tellement peur des procès qu'elles appliquent sans discernement la «tolérance zéro». Dans les années 1990, la Cour suprême a confirmé la responsabilité des établissements qui manqueraient à l'obligation de mettre fin au harcèlement sexuel, généralement défini comme toute «pression ou contact jugé indésirable par la victime».

Le Washington Post, qui a relaté l'histoire de Randy, a organisé la semaine dernière un forum avec des responsables éducatifs sur son site Internet. Une mère de famille y témoigne en ces termes : «Ma fille de cinq ans a été harcelée sexuellement par un garçon du même âge au début de l'année scolaire. Il l'a prise dans ses bras et l'a embrassée alors qu'elle ne le voulait pas. J'ai été extrêmement contrariée que le principal ne le suspende que pour une semaine. J'avais demandé son renvoi. J'ai aussi voulu porter plainte à la police. Devant leur refus, j'attaque au civil en dommages et intérêts.»

905 000 mineurs maltraités

Le lendemain de ce débat, le Centre de contrôle et de prévention des maladies publiait pour la première fois des statistiques nationales sur les véritables mauvais traitements infligés aux mineurs de 15 ans : 905 000 enfants ont été maltraités par des adultes en 2006 aux États-Unis, dont 91 278 bébés de moins d'un an.

Le directeur de Potomac View refuse de s'expliquer sur le cas de Randy, arguant de la confidentialité du dossier. Mais il a rejeté l'appel de la mère de l'enfant, Claudia Castro, réclamant que l'accusation de délinquant sexuel soit retirée de son carnet scolaire.

(source)

samedi 5 avril 2008

Right Between the Eyes

[ La peau du vent G.Penone]

Je voudrais avant tout, pérenniser le provisoire, l’éphémère, le peu de chose, tous les petits riens dont nous ne soupçonnons pas l’essentialité dans notre société de profusion et de consommation: les sourires, les frôlements, les fragments de pensées, les petits gestes, les petits mots.
Pour vérifier si ce que je ressens a une réalité, il me faut aller vers les autres sans retenue ni orgueil pour qu’ils me confient d’infimes secrets, leurs temps intermédiaires, pour comprendre l’enchantement de la fragilité, les préserver comme un cadeau et repérer dans ce désordre, la concordance.
Jusqu’à oublier d’être, pour être plus encore, traverser les genres, voyager d’un moi à un autre en défiant et refusant les catégories, du laid au beau, du jeune au vieux, du vécu au fantasmé. Les miroirs brisés renvoient des éclats épars pour pouvoir recomposer un vitrail où scintillent de minuscules chimères et disparaissent les bulles de savons, les instants de vie.