lundi 26 mai 2008

Autumn Almanac



Je m’émerveille à l’automne sans visage
Des rafales violentes, des richesses du rivage
Dans des rues tranquilles, usée de sommeil
Les rails se brisent et tous sens les éveillent
Chemins de fer désaffectés
Pour des senteurs de menthe et de mensonge
L’air se froisse, papier de soie, de songe
Mélangé à l’élégance de désirs inattendus
Et de ce léger décalage évidemment voulu
S’abandonner, abandonner
L'alcool brûlant rouge-sang qui fait l’ébriété
Les terrains vagues, les herbes folles oubliées
Sur le damier temporel la partie est perdue
Ses figures s’effraient d’énigmes irrésolues
Malgré leurs aspects satinés…

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je vois maintenant à la relecture quels vers font la réelle liaison entre le temps (qu'il fait dehors) et le temps (qui passe), justifiant ainsi la présence seconde photo de l'article, c'est vrai que ça ne m'a pas paru tout de suite évident ...
Par contre je pense que le 10 ème vers est trompeur, on peut, selon la manière dont on le lit, l'interprêter de differentes façons ... est-ce voulu ou ce n'est qu'un effet de mon imagination ?

L'apprentie de la vie