Dialogue entre Pamela et Anastase – Première partie
Pamela – Je ne suis pas une fille facile
Anastase – Si tu l’es, sale pute
Pamela – Tu ne respectes pas la femme !
Anastase – Balivernes ! Fariboles ! Fictions de gougniaffière frigide !
Pamela – Attends, respecte la frigidité ! Ma frigidité, c’est ma différence, je suis comme ça. De toutes façons, qui es-tu pour critiquer ? La frigidité ça ne se critique pas ; ça s’hérite et ça se respecte.
Anastase – Ma grande Pamela, sache que dans l’énoncé de ma phrase précédente, je n’ai nullement nié que ta frigidité soit effective et avérée ; aussi lorsque tu me précises que « tu es comme ça », tu ne fais pas avancer la discussion d’un iota : penses-y ! Mais ce petit travers rhétorique n’est que bien insignifiant à côté de l’énormité que charrient tes derniers propos. Si l’on suit ton discours, ce qui existe échappe à la critique du seul fait de son existence. La belle affaire ! Je suppose qu’à ce train là tu n’objecteras rien à ce que je te fasse savoir ma haine de la frigidité ?
Pamela – Non, là c’est pas pareil. La haine, c’est quelque chose de grave, de malsain. Et puis n’oublie pas que ta liberté s’arrête là où commence celle d’autrui !
Anastase – En d’autres termes, ta liberté de vivre s’arrête là où commence ma liberté de te tuer ? Foutaises ! Ce charabia libéral de bisounours ne sert qu’à cacher une moraline conservatrice, que dis-je, réactionnaire, kantienne, pro-sociétale, citoyenniste, tout ce à quoi doit se soustraire l’homme de bonne volonté.
Pamela – Mais ça ne change rien à la question centrale, qui est de dire que ce qui importe dans le sexe, c’est le consentement !
Anastase – Palabres ! Divagations ! Sornettes ! Si tu n’étais pas frigide tu admettrais que la seule chose qui compte dans ce que vous autres nommez « l’acte sexuel », c’est le plaisir que l’on y prend. Si tu t’accouples par surprise avec un inconnu et que tu ressens du plaisir, tu passeras un bien meilleur moment que pendant les trois quarts d’heure quotidiens que tu passes à voir ton barbu te limer l’entre-jambe.
Pamela – Par surprise ? Il n’y a pas de surprise, ce que ce mot cache, ce dont il est le nom, c’est le viol et rien d’autre. Toi tu es un homme donc tu ne peux pas comprendre, mais une femme a besoin d’être prête psychologiquement si elle veut coucher.
Anastase – Pamela, doulce Pamela, tu insultes céans notre grande amie La Femme ! Si tu savais le nombre de tes semblables parmi mes connaissances qui aiment la perte de contrôle, l’imprévisibilité, la violence, oui, la sauvagerie lorsqu’elles copulent et en retirent un plaisir décuplé, cela t’aiderait sans doute à mettre en perspective tes réflexions neuneu de conasse frigide.
Pamela – Mais tu sais, je pense que ces femmes sont malheureuses, elles ne peuvent être que malheureuses, parce qu’elles cherchent à plaire aux hommes et se fondent dans leurs standards. Par là-même, elles renoncent à cette nécessaire part de féminité qui est en elles et qui est leur seule once d’humanité. Elles deviennent dès lors des aliens. J’affirme que ces êtres sont nuisibles, au nom de la démocratie.
Anastase – Belle condamnation de la démocratie que celle que tu viens de nous faire, Pam ! Mais tu omets un détail de taille : nombre des femmes dont je te parle sont d’obédience strictement saphique !
Pamela – Tu veux parler de ces salopes de gouinasses gonflées de stéroïdes, assoiffées de pouvoir et d’oisiveté, qui reprennent les standards masculins pour justifier leurs fantasmes les plus exécrables ?
Anastase – D’elles-mêmes.
Pamela – Alors je me passerai de commenter !
Anastase – Tu déclares donc forfait ?
Pamela – Mieux, sale petit con, je me barre ! Les discussions avec toi ne mènent à rien, tu es complètement dénué de bon sens, c’est à se demander quel âge tu as !
Anastase – Ah non ! Assez ! C’est est trop !
Anastase poursuit Pamela, la met à terre d’un coup de pied dans le creux du genou, la tire par les cheveux sur plusieurs mètres, puis l’esnue, et la sodomise à même le sol, tout en écrasant à intervalles réguliers la tête de Pamela contre la froide surface de béton. Après deux heures de dur et altruiste labeur, Anastase sera parvenu à faire jouir Pamela.
Pamela – Je ne suis pas une fille facile
Anastase – Si tu l’es, sale pute
Pamela – Tu ne respectes pas la femme !
Anastase – Balivernes ! Fariboles ! Fictions de gougniaffière frigide !
Pamela – Attends, respecte la frigidité ! Ma frigidité, c’est ma différence, je suis comme ça. De toutes façons, qui es-tu pour critiquer ? La frigidité ça ne se critique pas ; ça s’hérite et ça se respecte.
Anastase – Ma grande Pamela, sache que dans l’énoncé de ma phrase précédente, je n’ai nullement nié que ta frigidité soit effective et avérée ; aussi lorsque tu me précises que « tu es comme ça », tu ne fais pas avancer la discussion d’un iota : penses-y ! Mais ce petit travers rhétorique n’est que bien insignifiant à côté de l’énormité que charrient tes derniers propos. Si l’on suit ton discours, ce qui existe échappe à la critique du seul fait de son existence. La belle affaire ! Je suppose qu’à ce train là tu n’objecteras rien à ce que je te fasse savoir ma haine de la frigidité ?
Pamela – Non, là c’est pas pareil. La haine, c’est quelque chose de grave, de malsain. Et puis n’oublie pas que ta liberté s’arrête là où commence celle d’autrui !
Anastase – En d’autres termes, ta liberté de vivre s’arrête là où commence ma liberté de te tuer ? Foutaises ! Ce charabia libéral de bisounours ne sert qu’à cacher une moraline conservatrice, que dis-je, réactionnaire, kantienne, pro-sociétale, citoyenniste, tout ce à quoi doit se soustraire l’homme de bonne volonté.
Pamela – Mais ça ne change rien à la question centrale, qui est de dire que ce qui importe dans le sexe, c’est le consentement !
Anastase – Palabres ! Divagations ! Sornettes ! Si tu n’étais pas frigide tu admettrais que la seule chose qui compte dans ce que vous autres nommez « l’acte sexuel », c’est le plaisir que l’on y prend. Si tu t’accouples par surprise avec un inconnu et que tu ressens du plaisir, tu passeras un bien meilleur moment que pendant les trois quarts d’heure quotidiens que tu passes à voir ton barbu te limer l’entre-jambe.
Pamela – Par surprise ? Il n’y a pas de surprise, ce que ce mot cache, ce dont il est le nom, c’est le viol et rien d’autre. Toi tu es un homme donc tu ne peux pas comprendre, mais une femme a besoin d’être prête psychologiquement si elle veut coucher.
Anastase – Pamela, doulce Pamela, tu insultes céans notre grande amie La Femme ! Si tu savais le nombre de tes semblables parmi mes connaissances qui aiment la perte de contrôle, l’imprévisibilité, la violence, oui, la sauvagerie lorsqu’elles copulent et en retirent un plaisir décuplé, cela t’aiderait sans doute à mettre en perspective tes réflexions neuneu de conasse frigide.
Pamela – Mais tu sais, je pense que ces femmes sont malheureuses, elles ne peuvent être que malheureuses, parce qu’elles cherchent à plaire aux hommes et se fondent dans leurs standards. Par là-même, elles renoncent à cette nécessaire part de féminité qui est en elles et qui est leur seule once d’humanité. Elles deviennent dès lors des aliens. J’affirme que ces êtres sont nuisibles, au nom de la démocratie.
Anastase – Belle condamnation de la démocratie que celle que tu viens de nous faire, Pam ! Mais tu omets un détail de taille : nombre des femmes dont je te parle sont d’obédience strictement saphique !
Pamela – Tu veux parler de ces salopes de gouinasses gonflées de stéroïdes, assoiffées de pouvoir et d’oisiveté, qui reprennent les standards masculins pour justifier leurs fantasmes les plus exécrables ?
Anastase – D’elles-mêmes.
Pamela – Alors je me passerai de commenter !
Anastase – Tu déclares donc forfait ?
Pamela – Mieux, sale petit con, je me barre ! Les discussions avec toi ne mènent à rien, tu es complètement dénué de bon sens, c’est à se demander quel âge tu as !
Anastase – Ah non ! Assez ! C’est est trop !
Anastase poursuit Pamela, la met à terre d’un coup de pied dans le creux du genou, la tire par les cheveux sur plusieurs mètres, puis l’esnue, et la sodomise à même le sol, tout en écrasant à intervalles réguliers la tête de Pamela contre la froide surface de béton. Après deux heures de dur et altruiste labeur, Anastase sera parvenu à faire jouir Pamela.
7 commentaires:
Goûteux ! Savoureux ! Délicieux ! Présidentcurvalien ! :D
Je suis subversivée.
Ah! mais ma Pamela n'avait pas du tout ce profil... Elle arrivait d'un autre temps, avec beaucoup de désirs et d'accomplissements^^, ça ne va plus du tout, il me faut revoir ma copie!
Autre.
Je crois que ta Pamela est communisée !
Tiens à propos, il y a 3 jours de ça, j'ai été brutalement frappé à l'insu de mon plein gré par l'évidence de la bêtise crasse de la phrase "Ma liberté s'arrête, etc." Ca fait plaisir de voir que je ne suis pas le seul :D
Sinon, ce blog est brillant.
On dirait du Rohmer !^^
Comme c'est original: pamela veut être ce qu'elle est, le suprême désir de son interlocuteur (délétère, on a bien compris) est de l'anéantir et de la faire disparaître, tout simplement. Forme de maïeutique très accomplie: où comment extirper ce savoir inconnu ou refusé non plus par la seule ironie et le questionnement, mais par le massacre et la torture... ce genre de scène rappelle étrangement les scènes de torture pour interrogatoire des militants sous les régimes dictatoriaux, entre autres.
Tout ça, même presque drôle stylistiquement, éclaire savoureusement tous les autres délires lus par ailleurs sur vos blogs amis...
J'en serais presque charmée moi-même (si je ne me demandais par moments si ce n'est pas une fabrique du tueur en série plutôt qu'autre chose)...
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